J’attaque le lendemain de notre arrivée, réveil à 6h30 et début de la pêche au lever du soleil.
Ne connaissant pas du tout les lieux, je commence un peu au hasard, en aval du camping dans un secteur avec de gros rapides ponctués par quelques petites fosses. Le dépaysement est total, étant habitué à de petits ruisseaux composés de postes bien marqués, je ne sais où donner de la tête dans un tel débit. Je commence par adopter la technique habituelle de lancer vers l’amont et d’animer le leurre sur sa descente mais au bout d’une heure sans avoir vu un seul poisson, le doute commence à s’installer quant à la technique employée. En effet, la vitesse du courant étant si importante, je soupçonne les truites de ne pas avoir le temps de réagir en voyant passer le leurre devant elles. Je remonte donc sur la berge et avance de quelques centaines de mètres afin d’entamer une pêche en aval. Je lance sur la berge opposée, et laisse le courant faire nager le leurre uniquement en donnant de petits coups de scion jusqu’à ce qu’il se trouve du même côté que moi. De cette manière, le leurre passe derrière les blocs rocheux et y reste quelques secondes au lieu de filer à toute vitesse. Il me faut un peu de temps pour m’habituer à cette nouvelle méthode mais cette dernière s’en trouve payante car au bout de quelques dizaines de minutes, en ramenant le leurre jusqu’à mes pieds, j’observe deux truites, attaquant mon leurre, la première d’une trentaine de centimètres suivie par une seconde dépassant les 40 centimètres (l’émotion du moment fait peut être augmenter la taille du poisson mais une chose est sûre, je n’avais jamais vu de truite de cette taille auparavant). Malheureusement je ne réussit pas en ferrer une seule et il est 9h passé, je dois donc rentrer pour entamer notre première randonnée du séjour. La session de chauffe est un échec mais elle laisse de l’espoir pour la suite.
Bonjours Louis vous utilisé quoi comme matériel
( tresse ou nylon , canne moulinet , leurre )
Au top l’article Merci
Bonjour, merci pour le commentaire.
Lors de ce séjour j’étais équipé d’une LagLess 59DT et d’un Vanquish en taille 2000 avec un gros ratio de récupération garni d’une tresse Varivas Super Trout 8 brins en PE 0.6, que je déconseille car elle était déjà usée à la fin de la semaine. En ce qui concerne les leurres, pour bien exploiter les gros débits, il faut utiliser des leurres de taille conséquente, en l’occurence j’utilisais souvent un d-contact 63 (voir 72).