Après l’excitation de l’ouverture redescendue, nous planifions quelques semaines plus tard avec Valentin, un ami pêcheur habitué aux eaux calmes des étangs à brochets, de se retrouver pour un après-midi de pêche à la truite avec pour objectif de lui faire sortir sa première fario.
Une fois arrivé sur le spot, notre motivation est à son maximum ; la température est idéale, de même pour le débit et la teinte de l’eau. Nous commençons tous deux par prospecter à la cuillères tournante en ramenant lentement vers l’amont. Le premier poisson ne se fait guère attendre et après une dizaine de minutes pêche, une jolie truite avoisinant les 40 cm sort de sous un rocher pour s’emparer de ma cuillère aussi doucement que majestueusement. Une superbe touche très atypique mais le poisson se décrochera avant sa mise à l’épuisette.
Après ce bon moment, une bataille de nerfs se met en place entre la rivière et nous ; Malgré notre acharnement à ratisser tous les postes que nous offre les lieux, en changeant de type de leurre et de style d’animation, nous ne croisons pas le moindre poisson pendant quatre heures, la densité de pêcheurs n’arrangeant pas les choses.
Ce n’est que sur la fin du parcours, dans une fosse crée par une petite cascade, après un lancé à l’aplomb d’une souche, qu’une jolie truite sort de sa cachette et suit mon leurre sur plusieurs mètres finissant par l’engamer. Malgré le fait que ce ne soit pas un poisson sauvage, un joli combat s’ensuit où la truite remonte puis redescend le courant à toute allure. Elle finira sa course folle dans l’épuisette tenue par Valentin puis retournera dans son élément après quelques photos.
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