Profitants des belles journées de mai, nous prévoyons quelques jours en avance, juste le temps de se préparer, un week-end en Bretagne avec l’ami Valentin, le boudé des truites. L’objectif étant qu’il sorte enfin sa première truite (sauvage avec un peu de chance).
Il passe me chercher le samedi matin et nous avalons les kilomètres qui nous distancent de nos chères truites bretonnes.
Nous arrivons sur le premier spot, juste le temps d’enfiler les waders et de passer le fil dans les anneaux que nous voilà entrain de descendre la pente qui nous sépare de la rivière. Malgré le fait que la saison se trouve déjà bien avancée, la rivière est assez haute et l’eau est un peu piquée, une légère inquiétude s’installe. Nous finissons quand même notre descente jusqu’au cours d’eau et nous apprêtons à pêcher. Je prends quelques secondes afin d’essayer de lire le fil de la rivière bien différent qu’à la période estivale et repère un gros rocher, à quelques mètres en amont de nous, longé par une grosse veine d’eau. Je lance sans trop d’attention en plein milieu de cette dernière, la cuillère touche l’eau, se met à tourner, quelques coups de manivelle et s’arrête. Pendant une fraction de seconde je crois m’être accroché à l’un des cailloux jonchant le lit de la rivière … mais non, je réalise ensuite que c’est bel et bien notre première truite du séjour, qui finira sa course dans l’épuisette ! Valentin est, tout comme moi, assez stupéfait. Depuis le temps que je lui parlais de la Bretagne et de sa belle densité de farios, le voilà servi.
Bel article sur le léguer, faut bien reconnaître qu’ à la cuillère ou à la mouche, C est la misère, il y a une multitude de petites truites, certes, mais faut vraiment être chanceux pour taper qq chose qui dépasse 25cm ..
Oui c’est sûr que c’est rare mais les petites truites permettent de passer de bons moments au bord de l’eau pour peu qu’on évite d’utiliser de gros hameçons triples !